Je suis une anarchiste et je suis fière de l'être
Hi guys !
Voilà un moment que je n’ai pas publié. La préparation de la rentrée à la Faculté de lettres, la bataille pour obtenir un nouveau poste et enfin évoluer, des projets entrepris à droite à gauche dont j’attends les retombées et dont je vous parlerai très prochainement, l’écriture de mon second manuscrit et la correction prochaine du premier qui arrive à grands pas, la remise en question de certains acquis et la douleur qui se ramène à chaque instant. Ça fait beaucoup à gérer, mais ça n’est pas impossible, loin de là.
En ce moment, je passe beaucoup dans de temps dans les livres parlant de la douleur. Même avec le temps, je me suis rendu compte que même si nous habitons ensemble, je ne la connais pas plus que ça. Un jour on est amies, le lendemain nous sommes ennemies. Je me suis rendu compte qu’elle m’avait ouvert beaucoup de portes. Je le savais, mais je n’en ai pris véritablement conscience que ces derniers jours. Actuellement, je lis un livre d’un professeur américain ayant écrit sur la lombalgie, chose dont de plus en plus de gens souffrent. Elle n’est pas une fin en soi pour moi. D’ailleurs « cette maladie » m’a permis de découvrir combien le corps humain possède une formidable capacité d’adaptation. La grande surprise dans ce bouquin et agréable je dois dire est de voir que ce médecin bouleverse le conformisme et les idées établies. Cela m’a encore plus conformé dans l’idée que je pouvais trouver ma méthode pour me soulager de mon dos. Parce que nous sommes les meilleures personnes pour gérer notre douleur. Au-delà de ça, j’investis dans des livres de sport en rapport avec mon programme et j’en apprends tellement qu’il se perfectionne de jour en jour.
Bien sûr, les médicaments sont une aide utile, mais pas une fin en soi. Ils me soulagent, mais ne me permettront jamais d’accéder à la situation de vie que je me suis fixée. Je n’y accéderai qu’en me battant sur le ring et en affrontant, en endurant cette maladie. Je ne tiens pas à rester dans l’invalidité = ne pas me battre, mais à tout faire pour remplir mes objectifs. Ces derniers jours, j’ai retrouvé cette énergie que je pensais avoir égarée autour d’un chemin. Et ça fait un bien fou, tout comme écrire à nouveau. Je pense que nous devons tous bousculer l’ordre établi et trouver nous-mêmes nos propres réponses pour avancer. Après tout, nous sommes les meilleures personnes pour savoir ce qui est bon pour nous-mêmes. Et ne comptez pas sur moi pour ne pas continuer à le faire.
J’ai également appris certaines choses pas forcément bonnes qui ont été dites par des personnes de mon entourage proche ou pas. Avant, ces remarques m’auraient littéralement cassée en deux. Aujourd’hui je m’en fiche. On peut raconter ce qu’on veut de moi, ça me passe au-dessus. Je suis heureuse d’avoir dépassé de cap. Cela ne m’a conduit qu’à me détruire et depuis mon accident au mois de juillet, je vois les choses différemment. Certaines choses ne m’atteignent plus et j’en rigole même. Si ces personnes passent par là, je tiens à leur dire qu’elles feraient mieux de se concentrer sur elle-même et sur leurs projets plutôt que de trouver refuge dans la vie des autres et de parler pour ne rien dire, car à force de les critiquer, elles n’avancent pas. L’illusion les berce et un jour, elles vont tomber de haut. Je leur souhaite juste de se relever de la bonne manière.
Voilà pour les petites nouvelles. J’espère que cet article vous aura plu. J’ai eu l’agréable surprise de voir que j’ai eu beaucoup de visites malgré mon absence et cela m’a fait sourire. Merci à vous tous qui me lisez. Je vous donne rendez-vous prochainement pour de nouvelles aventures !